La Côte d’Ivoire vise une croissance d’au moins 7% sur le moyen terme

Date: March, 20, 2021 –

C’est grâce au leadership de SEM Alassane Ouattara, Président de la République et sous la direction de Monsieur le Premier Ministre Hamed Bakayoko que nous avons pu obtenir et conserver la confiance des marchés », affirme Adama Coulibaly, Ministre de l’Economie et des Finances depuis septembre 2019.

Le Ministre ivoirien de l’Economie et de Finances a déclaré que la Côte d’Ivoire vise une croissance de 6,5% en 2021. Le vigoureux rebond attendu repose sur les atouts du pays, notamment de solides fondamentaux avec un cadre macroéconomique stable, un climat des affaires en constante amélioration sur la dernière décennie et un ensemble de réformes de grande ampleur engagées depuis 2012 qui lui ont permis d’accéder à la classe des pays à revenu intermédiaire depuis 2018. Abidjan n’a pas été épargné par la crise, témoigne le Ministre Adama Coulibaly :
« A la fin de l’année 2019, nous tablions sur une prévision de croissance de 7,2 % en 2020. Finalement, cette projection a été révisée à la baisse à 1,8%, pour tenir compte de l’impact de la crise sanitaire qui a conduit à la fermeture des établissements commerciaux, la mise en place de barrières sanitaires, la fermeture des frontières aériennes et terrestres, l’institution d’un couvre-feu autour du Grand-Abidjan, qui a été isolé du reste du pays en raison de la détection des premiers cas de malades de la Covid-19. » L’enthousiasme du financier quant au rebond de l’économie en 2021 se fonde sur du factuel :
« De nombreuses réformes ont été mises en œuvre pour consolider le climat des affaires, notamment la création d’un tribunal de commerce qui rassure les investisseurs avec des jugements délivrés en 90 jours, d’un guichet unique pour les formalités de création d’entreprises en 48h et même en ligne, avec l’ensemble des administrations concernées. Un guichet unique du permis de construire a également été créé et la déclaration et le paiement des impôts se font en ligne. S’y ajoutent les réformes sectorielles dans l’énergie et l’agriculture avec notamment la hausse substantielle de la production d’énergie, le rééquilibrage du mix énergétique en favorisant les énergies renouvelables ainsi que la mise en œuvre de la deuxième génération du programme national d’investissement agricole (PNIA) avec un accent prononcé sur une meilleure rémunération des producteurs qui reçoivent au moins 60% du prix CAF, et des projets majeurs pour l’autosuffisance en riz. »
Adama Coulibaly fait aussi remarquer qu’au nombre des reformes, le secteur financier est en cours d’assainissement et de développement à travers la rationalisation du portefeuille bancaire public, avec la cession des parts minoritaires de l’Etat dans certaines banques et la restructuration des banques détenues majoritairement par l’État.
Les autorités ont aussi impulsé le développement du secteur financier en créant la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC-CI), l’Agence de Promotion de l’Inclusion Financière (APIF) et en promouvant notamment de nouveaux produits comme   le crédit-bail et l’épargne diaspora.

Pour quel(s) résultat(s) ?
« Nos efforts ont permis de conserver la confiance de nos partenaires », confie le Ministre, satisfait d’avoir mobilisé un large spectre d’investisseurs, avec pour résultat « un carnet de commandes de 5,1 milliards d’euros » lors de l’avant dernière sortie sur les marchés internationaux en novembre 2020 qui a permis de lever un milliard d’euros au taux exceptionnel de 5%. En février 2021, une nouvelle opération sur les marchés des obligations a permis d’enregistrer une performance record avec la mobilisation de 850 millions d’euros au taux de 4,3%. Ce qui est « une première pour la Côte d’Ivoire depuis le premier Eurobond du pays, émis en 2014 », reconnaît –il.
Une opération qu’il qualifie d’« inédite » avec le plus bas taux réalisé pour la Côte d’Ivoire sur le marché international des capitaux et le plus bas pour un pays d’Afrique subsaharienne hormis l’Afrique du Sud.
Une telle prouesse sur le marché de la dette obligataire est certes due aux atouts du pays, aux réformes opérées et à la capacité à rembourser l’emprunt. Mais également il faut souligner le crédit personnel du Chef de l’Etat SEM Alassane Ouattara, qui reste le principal catalyseur des performances engrangées depuis son accession au pouvoir : « C’est grâce au leadership du Président Alassane Ouattara et sous la direction de monsieur le Premier Ministre Hamed Bakayoko que nous avons pu obtenir et conserver la confiance des marchés », précise Adama Coulibaly.

COVID 19
Un plan de riposte sanitaire a été mis en œuvre. Pour contenir la Covid 19, le gouvernement a déployé une batterie de solutions. Surtout, un plan de soutien économique, social et humanitaire afin de maintenir l’activité et l’emploi et permettre la reprise rapide de l’activité économique.
En effet, trois fonds de soutien, respectivement de 100 milliards de F CFA pour les grandes entreprises, 150 milliards de F CFA dédié aux PME, et 100 milliards de F CFA pour l’appui au secteur informel ont été mis en place ainsi qu’un fonds de solidarité de 170 milliards de F CFA pour les populations les plus vulnérables.
Cela a contribué à éviter une croissance négative cette année en préservant l’outil de production et les emplois. Les perspectives selon le Ministre Adama Coulibaly, invitent à l’optimisme : « Nous pouvons anticiper un rebond de l’activité en 2021, avec une croissance de 6,5% selon nos estimations, confirmées par le Fonds Monétaire International ».
Un résultat appréciable qui sera sans nul doute atteint grâce à la résilience du pays, à l’engagement du Gouvernement et au leadership du Président de la République SEM Alassane OUATTARA.

Source: FOCUS sur la Côte d’Ivoire 2021: La résistance solide contre la guerre pandémique
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